lundi 25 juillet 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un peu épuisé, trouvez-moi la clé… J’ai pas beaucoup de temps pour écrire aujourd’hui, ça vous fait rire. Dehors c’est pluvieux, ce midi on a mangé des hot-dogs avec les voisins… Le repas du pauvre c’était quand même bien. Je vais essayer d’être plus original, j’écris quand même pas un polar me souviens de ce titre Mystère bonne blues, moi je cherchais pas tellement c’est plutôt un complot qu’il y avait contre moi. Je me souviens de ces longs défilés de corbillard qui me faisait peur, étrangement on en voie plus, y’a plus d’églises plus de cimetières et les salons se font rares… C’est comme si y’avait plus de morts pourtant j’ai des parents et des amis qui sont partis. Je sais y’a rien de trop réjouissant à écrire sur la mort, c’est l’angoisse… Le temps passe et je suis lourd… Quand je reviens à mes thèmes de prédilection comme la toxicomanie je peux pas faire autrement que de penser à l’autodestruction… Je pense à des gens qui avaient une sorte d’orgueil de la sobriété… Ce que je comprends c’est que si je veux vivre je dois pas consommer… Je voulais vous écrire sur la prison mais je connais pas ça, j’ai été chanceux la seule que je connais c’est la prison intérieure. C’est pas réjouissant, pourtant en consommant pas un jour à la fois je me libère de la mort quotidiennement. La vie est quand même plus belle à jeun on veux pas se jeter devant les roues d’une voiture dernièrement y’a tellement de gens qui ne demandaient qu’à vivre et qui sont partis sous les balles et les bombes des terroristes, y’a de quoi se révolté quand on apprend qu’il y avait des enfants!!!... Cet après-midi je suis heavy, j’ai essayé de dormir pour me calmer m’apaiser. Je sais pas ce que la vie me réserve mais je crois que c’est plus beau que ce qu’elle me réservait avant. Quand je suis angoissé je prie et ça m’aide, j’ai lu quelque part que de pas avoir de travail ça tue, vous l’avez sous les yeux mon travail, l’écriture c’est ma raison de vivre. Les psys ont surement un nom savant pour décrire ça… Mainette, feluette combien d’autre mots pour me dénigrer, je vais laisser faire les autres, j’ai pas besoin de m’y mettre… Ça aussi quand on se sent dénigré c’est une sorte de mort, une petite mort qui fait pleuré désemparé. Je cherche les mots mauvais heureusement j’ai pas une bonne mémoire pour ceux là pourtant je me suis jamais perçu comme « gay » célibataire oui, mais pas gay… C’est un sujet délicat, d’autre mots me viennent à l’esprit, moumoune, fif, tant de mots irrespectueux… Vous les connaissez tous. Quelques lignes encore, la mort on l’à laissé, on y va avec la vie en essayant de se réjouir des naissances chez nos proches. Je termine maintenant en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Y’a pas de surprise aujourd’hui, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

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