jeudi 26 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi ensoleillé y’a beaucoup de gens qui s’arrêtent à l’abreuvoir. Quand j’utilise ce mot là je pense au regretté Rocky Rhéaume Brisebois qui l’utilisait pour désigner les tavernes et les brasseries, c’était un journaliste sportif la bière il connaissait ça. On parle souvent du nombre de tavernes qu’il y avait dans le temps dans Hochelaga-Maisonneuve semble qu’il y en avait une à tous les coins de rues. Je dirais qu’on en retrouve autant maintenant sur Le Plateau c’est des bistros les tavernes ça existe plus. Je vous réécrirai pas Broue même si je l’ai jamais vus, à l’époque je buvais sur la rue Saint-Laurent. Je m’ennuis pas de ça, me faire assommer par les doormens pas plus que les lendemains de veille. Une voiture passe c’est Bob Marley qui joue du reggae, Buffalo soldier, lentement je bois mon café. Je prie devant une icône ramenée de Besançon y’a quelques années, c’est là qu’a débuté la psychiatrie citoyenne qu’ici on a rebaptisé la pleine citoyenneté. Je sais pas ce que monsieur Barrette pense de ça l’expérientiel, on semble de moins en moins en demande. Je comprends aussi que les travailleurs de la santé mentale veulent pas se faire dire comment faire leurs jobs mais la pleine citoyenneté c’est aussi d’aider ses pairs dans le rétablissement. Ça aussi c’est une thématique que j’aime bien le rétablissement, je me souviens des psychoses j’en fais de moins en moins c’est tant mieux, le genre de vie que je vivais à l’époque je croyais qu’il n’y avait que cette façon de vivre. Avant de me rétablir j’ai faillis mourir… Je crois que vous savez tout ça, je me souviens du vieux psy à l’hôpital qui m’a dit que ce que je voyais c’était fabriqué, c’était de l’illusion, le décor de l’aile psy était artificiel. La vérité c’est que je me souviens plus vraiment de ce qu’il m’a dit ce que je sais c’est que c’était la dernière fois que j’ai été hospitalisé. C’est étonnant de voir toute cette circulation automobile… Je sais pas trop quoi vous raconter que je n’ai déjà écris, je pense à ces trois innus intoxiqué allongé dans l’entrée d’un commerce, on les a maltraités nos amérindiens je sais pas comment les aider… La ville est pas pour eux je crois, ils pourraient m’apprendre à vivre dans le vrai goulag. Je me promène pas mal dans ce texte aujourd’hui. J’ai fait mon chez moi de ce studio, dans ma folie j’avais de la difficulté avec les dimensions, il a fallu que je vive dans une minuscule chambre pour réaliser que c’est mieux ici. J’entends un avion qui passe, j’ai hâte de partir, je crois que ce seras un beau voyage… Reste que quelques mots à vous écrire. Lentement le ciel se couvre vas y avoir de l’averse. C’est à peu-près ça pour aujourd’hui, j’espère que tout le monde va bien. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère même machine même blog!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

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