jeudi 12 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous reviens rapidement c’est parce que je suis insomniaque. Je pense au chercheur en santé mentale qui ne me lis certainement pas et qu’y crois que je suis paresseux… Quand je vous écris comme ça ça me demande beaucoup de jus, je lui prête des pensées au chercheur je devrais pas, je vais donc revenir à mon senti de malade mental insomniaque, je pense aux anxieux qui voudraient qu’on empêche les gens de parler dans la rue après dix heure pourtant le silence c’est encore plus terrible que ces vrai voix de gars qui s’amusent. « Holy mackerel! »   Je bave! J’ai commencé a lire mon guide sur Washington, c’est un défi de retarder la satisfaction, y’a une théorie qui dis que l’alcoolique préfère la satisfaction immédiate d’une consommation et par le fait même il brise tout que d’attendre. Moi je bois pas pour aujourd’hui et j’essais de pas me faire de scénario, non, non! Je me prépare pas une rechute ce monde là c’était avant. J’essais d’avouer mon impuissance devant l’alcool une fois par jour. C’est vraiment ça que je sent cette nuit, je suis pas malheureux je suis heureux un jour à la fois et là j’ai une pensée pour mon brave lecteur de Deux-Montagnes et ses bolides. Y’a une voix de bonne femme dans ma tête je sais pas ce qu’elle dis mais elle chiâle en esti!!! Elle se tait, j’en fait pas de cas ça s’arrête toujours parfois je crois pas être schizophrène, j’ai encore de la difficulté a rédiger ce mot là « Cette voix que j’ai, cette voix je vous la donne, c’est tout ce que j’ai »-Gilbert Langevin le regretté de La Dorée au Lac Saint-Jean. Y’a quelques secondes des portes claquaient et une femme criais dehors les gens ont pas vraiment de savoir vivre la nuit dans le goulag occidental. La psychiatrie c’est surtout pour faire taire la voix pourtant si on est capable de distinguer une vrai voix d’une hallucination c’est moins grave. Moi je refuse que ça me paralyse je suis en rétablissement, le serai toujours… Je crois qu’il y a des cokés dans le boutte, ils discutent comme si il étais midi. Le poète veux toujours panser sa douleur avec des mots, ça fait mal, ça fait mal et pourtant j’endure c’est pas une coupure, les mots saignent parfois j’ai envie de me faire un garrot autour du cou pour que cesse la saignée verbo-motrice. Non! Non! Je me suis pas peinturé dans le coin, j’arrête tout ça quand je veux mais j’aime ça à toute les fois que je termine je suis heureux. Je pense aux amazones du Cabaret poétique, je les ai pas vu ça devais être bon les gens ont applaudis. Je retire une fierté d’avoir participé à ça. Beaucoup de « ça » cette nuit on demanderas pas, au lui aussi regretté, Lacan… Bon je termine sur ces excès psychanalytique en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernar

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