mercredi 30 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’allais vous écrire sur une œuvre dont j’ai déjà parlé. Je laisse tomber, je vais plutôt illustrer avec un délicieux coucher de soleil. Ai mis la très californienne musique de Bill Frisell, un guitariste magnifique, I heard it through the grapevine une excellente version. J’essais de m’inspirer, je pense aux vendanges, je sais pas si y’en a en Californie, si oui c’est surement les mexicains qui les font mais de toute façon je bois plus de vin… Cuticules je les arraches. C’est toujours une expérience écrire comme ça sans filet, sans autre sujet que sa voix intérieure, la musique un blues des familles, ça réveille le matin, ai baissé le volume les voisins dorment encore et j’ai pas envie d’avoir la visite des policiers. Je bave, la nuit c’est tout où rien soit j’ai la bouche sèche soit je salive trop. Demain y’a une répétition du Cabaret Poétique si jamais vous êtes à Montréal le 2 mai venez voir ça, le tarif d’entrée est laissé à votre discrétion. J’ai un peu peur que ça tourne au Freak show mais je crois que cette époque la est révolue les gens ont maintenant une belle sensibilité. Je sais pas si c’était sensé de dire au caméraman que j’étais poète parce que j’avais tout essayé. Lentement j’avance dans la nuit avec mes mots, mes mots de perdu, de pas d’allure. La musique me touche beaucoup j’en pleure… La musique j’essais de trouver le souvenir qui y correspond, je crois que c’est la mort de mon père, je me souviens de lui qui essayait de jouer de l’orgue avec ses sept doigts… Lentement le matin s’en viens, j’attends une invitation pour le visionnement d’un film, ça devrais être dans la poste. Un mot, insolent, je sais pas pourquoi, peut-être parce que je fais pas attention à vous du haut de mon orgueil scriptural, ma folie écrite scripté. J’avance dans la nuit, mes lunettes sont sale, je ne vois plus clair mais ais-je déjà vu clair, la lumière est elle déjà apparue dans cette âme en peine, jamais ça a toujours été obscur, la nuit tout le jour, la peine dans la joie et pourquoi pas… Je sais pas d’où ça viens l’idée de crier comme un perdu entre les pièces d’un concert jazz-rock, ça montre l’enthousiasme du public? Une communion entre les musiciens et la foule? Ça se termine sur A hard rain’s a-gonna fall de Bob Dylan encore là une version pas piquée des vers. Bein oui! Il va mouiller fort dans mon âme je vais fondre comme neige au printemps, je sais pas pourquoi tout à coup je pense à la sexualité peut être la peine que ça me cause. Encore quelques mots, je veux pas vous écrire des formules facile. La musique est terminé, ça m’a inspiré donné un rythme, une idée. Je remercie le beauf de m’avoir fait connaitre ce disque. Je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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