mardi 8 mars 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Veux veux pas on travaille! Il est dix huit heure et il fait toujours clair. Aujourd’hui c’étais la journée de la femme, ces femmes qui m’émeuvent qui me font parfois pleurer d’autre fois rire étrangement ça fait pas longtemps que j’ai réalisé qu’il y avait de mauvaises femmes comme chez les hommes. Ce soir j’ai pas grand-chose  à dire j’ai juste le sentiment que je fait rire de moi. Dans ce temps là je m’enferme chez moi, la télé sur TV5 et je continue ma démarche « littéraire ». J’ai de la difficulté a réaliser qu’écrire c’est pas une course. Cet après-midi j’ai croisé une femme qui écrivait tout ce qu’elle vivait dans un cahier, une sorte d’érudit féminin… Comme toujours je pense aux avions, une façon hygiénique de s’envoyer en l’air. L’ambulance est devant l’édifice heureusement c’est pas pour moi… La détresse, la détresse qu’on amène à l’hôpital qui souvent y peux pas grand-chose, non, non j’entend pas des voix c’est ma présence sur les médias sociaux, qui fait que je me crois important. Au supermarché un gars cherchait les aliments pour chien et le chien c’est moi… Aujourd’hui j’ai écris dans l’atelier Cabaret poétique, on aime bien ce que j’écris ils ont tous un bon mot mais moi je m’en crisse, j’écris ce que je ressent ce que je vie et c’est pas drôle c’est douloureux, je m’arrache le cœur comme souvent… Ces dernières années j’ai fait pas mal de millage en voyage et la folie était toujours là. J’ai un bon souvenir de cette marche pris à Londres sur la promenade de la Tamise, les villes sont remplies d’inconnus on les vois souvent comme monstrueuses ces villes pourtant… « Twenty first century  schizoïd man »-King Crimson. La télé est sur les actualités françaises, les trains encore en grève. On m’a dis que j’ai un complexe d’infériorité, mais oui je le sais d’où je viens y’a rien pour se gonfler d’estime. Orgueilleux pour rien, faut prendre le temps de fouiller dans le dictionnaire à l’époque des voix je lisais le dictionnaire pour savoir ce qu’elle disait. Ce soir je suis épuisé la création du show m’en demande beaucoup. Je sais plus où sont mes vrais amis de toute façon ce sont pas les bouffeurs de scène les voleurs de show… Je pense qu’il y en a un qui se gèle c’est facile de faire des niaiseries devant un public quand on est intoxiqué… Je m’avance un peu mais je sais reconnaitre un loup. Voilà d’où je viens cet après-midi, j’ai expliqué pourquoi je pouvais plus fréquenter les troquets, les bistros où on lit de la poésie. Je pense qu’on dit de moi que je suis un gros dégueulasse parce que j’ai un statut d’invalide. Je me bas avec ça, c’est ce qui fait que j’écris je veux pas me laisser mourir sans avoir rien fait.  Pauvre con! Pauvre con! Pauvre con que je suis. J’arrive pas a remonter je prie. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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