jeudi 17 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai remarqué qu’il y en a plusieurs d’entre vous qui ont appréciés mon témoignage, merci! Cet après-midi on entend les corneilles,  le soleil est revenus, comme me disait mon lecteur de Deux-Montagnes je suis retourné en enfance. Je prends du plaisir a lire le magazine Spirou, c’est rien pour se casser la tête et ça me rappelle de bons moments de ma jeunesse. J’aime bien être intense mais parfois c’est épuisant. Aujourd’hui j’ai peur qu’on rie de moi dans ma posture de « poète ». J’ai toujours souvenir de ce sympathique prof de cégep qui m’avait donné la direction, si jamais tu lis ça Gilles c’est pour toi aussi… Je cherche comment vous dire que je vous aime tous beaucoup, mais oui c’est naïf mais c’est comme ça. Je pense aussi à P.A. et sa petite famille fait moi signe si tu lis encore. Cet après-midi je donne dans l’épistolaire, c’est une lettre à vous tous qui m’aidez à survivre dans mes journées de désoeuvrement… De ce temps là je la trouve quand même bien ma vie après un bon époussetage, c’est pas très lyrique ni cynique… Pendant ce temps là on claque les portes chez la voisine, ça reviens souvent. Je vais prendre la direction de mon sentis, la peur qui fait surface mes mots qui en arrachent. J’ai fait le tour des appartements de Montréal pour jeter l’ancre dans le goulag occidental, le Centre-Sud si vous voulez y’a plus d’eau ici que dans le goulag mais parfois on s’y croit tellement il fait froid, un froid intérieur, un froid qui gèle l’âme… La peur, la peur de ne plus retrouver cette âme de l’avoir perdue au coin d’une rue en échange de cochonneries qui vous changent en monstre. La peur de l’échec aussi… Pourtant je vous donne mon goddam best. Les portes ont cessé de claquer. Je crois que bientôt ils vont commencer le grand-ménage du goulag occidental la météo s’est pas trompée y’a un orage… Je pense au proprio de ce bistro que j’ai longtemps fréquenté, je sais j’étais collant je n’avais nulle part où aller. Maintenant je sais qu’il y a des endroits appropriés pour mon mal à l’âme. J’ai pas terminé de me chercher c’est pas quelques mots qui vont mettre fin à ma quête. J’avance lentement en vous oubliant, vous êtes là pour me lire mais comme je fais plus de scénario et que je ne mets plus ma vie en scène j’ai pas grand-chose a vous raconter. Le moment c’est le présent et bien que dans un post précédent je vous ais avoué que je déteste cette littérature « psychologique » je m’en sert ici. Maintenant il pleut, ça sonne comme le journal de Miss Météo. Quelques mots encore, je crois que je demande un grand effort de lecture, l’histoire de rien c’est un peu ça, quand même je me sent plus envahis, je sais ça va revenir mais j’y tiens pendant que ça dure. Voilà! Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

                                                                                               

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire