jeudi 28 janvier 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis assez fatigué, épuisé même, réunion ce matin, je me suis levé tôt les insomniaques ça se lève jamais tard. Cet après-midi je suis content d’être chez moi. Ce matin j’étais au coin de DesOrmeaux et Hochelaga ça me rappelait le take a walk on the wild side de Lou Reed. C’est l’est de Montréal, la folie dans ses diverses manifestation… J’écoute ce qui me passe par la tête, le quartier gay est gentrifié c’est moins sauvage que c’étais.  Ce soir je mange de la pizza, c’est une fin de mois béesse. Je vous parlerai pas de ma paye, les travailleurs parlent pas de ça entre eux c’est chacun pour soi. C’est mon budget pas le vôtre, dehors ça cherche des seringues d’autre du crack, ils ont réussis a mettre la main sur de l’argent en fin de mois c’est une performance. Y’en a qui ont loadé leurs cartes de crédit, deux trois jours engourdis et le troisième jour la réalité qui te frappe dans le front. Moi je fait le choix de pas consommer mes problèmes semblent moins insurmontables. Lentement les gens rentrent à la maison la journée est terminée certains se demandent pourquoi ils prennent pas le bord de l’itinérance… La réalité grise, la déprime hivernale comment s’en sortir? On s’évade à la taverne en jouant l’important ça finis quand y’a plus d’argent, ça a pas de bon sens.  Je suis quand même content d’avoir fait faire un ménage chez moi… Tout ça les sorties après le travail c’était à l’époque de ma jeunesse d’autre ont pris la place et la roue tourne dans les brasseries. La bière fait parfois des dommages co-latéraux comme de coucher dehors, on arrive pas à s’en sortir même avec la meilleure volonté du monde… Parfois c’est ce qu’on est devenus d’autre fois c’est ce qu’on deviendras, c’est difficile l’espoir, le courage d’être que soi. J’ai partis le four avoir a mangé c’est important parfois je me dis que ma condition est beaucoup mieux que dans un camp de concentration, au goulag occidental y’a toujours a manger. La photo c’est une œuvre de juin 2011 dans ce qu’on appelle maintenant le parc Amherst. C’est de la firme Paprika une forêt de tubes rouges surmontés par une citation du Manifeste du village de Guy Corriveau L’œuvre est de Louis Gagnon directeur création et co-fondateur de la firme Paprika, ils ont essayé d’occuper le maximum d’espace et les tubes rappellent les dédales des jardins anglais c’est un nouveau courant dans le monde graphique, l’anamorphique, l’extrait du texte c’ est  Il y aura une place pour chacune des libertés que vous voudrez bien vous accorder. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

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