jeudi 14 janvier 2016

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui je suis pas sortis, dans mon âme c'est vide, dehors il neige.J'ai souvenir, il y a longtemps, de ces jours ou je me sentais coupable de pas me rendre au boulot. J'étais plus fou j'arrivais pas à m'en sortir. J'aime pas dire que la maladie m'empêchait de vivre sainement.Je suis longtemps passé du travail au chômage à la sécurité sociale... Vous avez affaire à un pauvre type pourtant et je l'écris ici, j'essais de faire de mon mieux. J'ai longtemps été médicamenté avec une injection d'anti-psychotique retard disont que c'étais pas terrible. Je reviens au présent chez moi c'est silencieux, je regarde la neige et j'ai des souvenirs de raquettes et de ski de fond. Y'a longtemps je savais pas ou j'allais à quoi j'étais destiné mais l'écriture était toujours là. Quand je regarde ça je crois que les femmes écrivent beaucoup plus que les hommes, dans les ateliers ou je participais la majorité était féminine. Dehors lentement ça s'éclaircis le ciel deviens bleu. Je suis dans une drôle de phase éveillé la nuit et je dors pendant la matinée. Le soleil brille, ça fait une belle lumière. Je pense à ce qu'on veux de moi pas grand chose je crois. Je veux surtout pas avoir plus mal que là. Y'a des jours comme ça ou je rencontre personne ça me garde calme... Je pense à ces gars qui travaillent sur des presse à métal, c'est bruyant et ça paye pas c'est juste assez pour rendre fou... Dans ma tête c'est entre le silence et le babillage, je suis peut être paresseux mais maintenant je suis presque vieux, j'ai pas envie d'aller m'éreinter a soulever des colis. Je sais vous allez me juger mais jamais autant que moi, de l'auto-dénigrement par cette voix inconnue cette voix qui sort de je ne sais ou mais qui parfois m'aide a vous écrire. J'ai perdus le fil un ami viens de me téléphoner, pour moi ce sont pas les voix c'est la voix que j'essais de calmer, parfois je me dis que c'est pas ças, c'est pas la schizophrénie mais y'a beaucoup de mots de passage dans ma tête. Je pense aux enfants d'un copain qui maintenant sont grand, j'espère que le père s'est repris en main. Y'a aussi les itinérants qui souvent ont pas de bonnes références qui parfois sortent de prison c'est difficile de se trouver un logement mais une fois qu'ils ont purgés leurs peines la dette est payé qu'on leurs donne une chance. Je vous ai écris ça de mon après midi vide en regardant les voitures qui passent. Je vous remercie d'avoir lu jusque là!!! Au revoir!!! À la prochaine j'espère!!!

Bernard

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