dimanche 1 novembre 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mon ordi fonctionne pas entre six heure et huit heure le soir. J'ai décidé d'écrire à celui ou à ceux qui grimpent sur ma machine, mais oui je suis paranoïaque je sais pas pourquoi vous faites ça. Ça me dérange oui mais c'est pas essentiel. Pendant que vous me cherchez j'écoute le hockey à la télé.. C'est du délire tout ça je suis pas si important. J'ai beau me le dire j'y crois pas, on me harcèle de façon informatique... J'écris à mon lecteur de Mascouche chauffeur d'autobus, il peux laisser tomber pour l'ordi de toute façon n'importe qui peux entré dans la machine. Je suis un pauvre cave, j'ai pas de bon sens, un pas d'allure... Quand je l'écris ça m'apaise je réalise la petitesse de mes niaiseries. Je me rappelle de mes nuits de fou dans une discothèque a boire sans parler a personne avec la musique au fond.Ouais! Les joueurs de hockey barbus aux cheveux longs ressemblent à Notre Seigneur, ou à des gourous de sectes. Maudit fou! Maudit fou! Maudit fou! Pas poète du tout mais fou... Je cherche un synonyme, cinglé, barjot, voilà! Vous aimez pas ça je m'en câlisse, la schizophrénie ça se guéris pa ça se traite et mon traitement y'a des journées, je vous dis pas... Je cherche le silence, j'entend le train dans la gare de triage, les camions balais... Ce soir j'ai mal ça parait quand j'écris comme ça je contribue à ma stigmatisation. Je suis un fou rare, voilà! Si j'avais un peu d'humilité je vous emmènerais pas dans les sentiers de la maladie mentale... C'est dur et je fais dur ce soir... Je veux pas vous écrire à propos de ma puissance supérieure, tout ce que je peux vous dire c'est que je lui donne ce que j'écris. J'ai pas d'esprit... Ça me sonne dans la cabôche, c'est ça une pauvre cloche... Vous dire le long monologue qui s'inscrit dans ma cervelle. Placez ce texte là dans votre traitement de texte, faites le apparaitre à l'écran et regardez le, y'a une certaine beauté dans ce paragraphe, ça rappelle un peu la typographie, la graphie fait partie de la composition. Éloignez vous de l'écran, juste la lumière qu"il diffuse, faut voir. Maudit malade! Je suis un maudit malade! La malédiction m'est tombée dessus . Bon! Je me suis toujours flagellé, je pense à ces prisonniers qu'on fouette sur les fesses, c'est horrible voilà quelque chose de pire qu'un ordi qui marche mal. À la fin comme ça je réussis a me calmer a relativiser les choses. Je termine là dessus en vous remerciant quand même d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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