samedi 5 septembre 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il fait encore chaud au goulag occidental. J'étais couché et je dormais mais me suis réveillé comme prévu pour vous écrire ce blog. Ai réglé le climatiseur pour qu'il s'arrête et reparte automatiquement. Ça sauve de l'énergie.Je vais essayer comme souvent de vous dire comment je me sent. Je trouve que ça fait psycopathe mon affaire.Je courre après la reconnaissance c'est malsain...La température du climatiseur même arrêté s'en va en descendant. Je devrais aller vers les autres et raconter leurs histoires,mais non je suis pas journaliste... Au goulag occidental c'est remplis d'histoires d'échecs, de gens qui recommencent souvent, de gens qui fréquentent le désespoir.Moi sans pudeur je vous traduis mon étât d'âme, l'idée qu'à cinquante neuf ans j'ai perdus tout mon temps. J'écris pour rattraper je ne sais quoi,dehors y'a des voitures qui klaxonnent, je suis beaucoup moins anxieux qu'auparavant, j'aurais eu peur en croyant qu'on venais me tuer. Je vous ai pas dis il fait vingt degrés celsius chez moi on est bien.Je pense à Milan la capitale de la mode j'ai de la difficulté a réaliser que je suis déjà aller là, heureusement y'a les photos.Je baille c'est toujours la nuit, pense à mon arrivée à la gare de Milan, un vrai péquenot. Je me cherche un nouveau départ mais j'aimerais être accompagné, j'ai renouvelé mon passeport pour dix ans, j'ai le temps de voir venir. Je pense aux américains, aux cigares de Cuba pourtant y'a longtemps qu'on sait que la fumée est nocive...Je veux pas mourrir comme Hemmingway, un suïcide, mais je crois que le rhum l'a poussé. J'ai vu un voyage de deux semaines en Chine occupation double pour mille neuf cent quatre vingt dix neuf dollars,ça m'intéresse malheureusement j'ai personne pour venir avec moi.Mais quand même on est plus au temps de Trudeau et d'Hébert les compagnons de voyages d'un autre siècle. J'ai des bribes du chant des partisans dans la tête. Avec tout ça je vous ai pas encore dis comment je me sent. Je suis pas anxieux j'entend les camions dehors. Le samedi soir à l'époque c'étais tranquille on se remettais de notre veillée du vendredi soir. La matriarche dis que je suis chieux pourtant j'essais d'avoir du courage. Je sais pas si elle sait ce que c'est de voyager seul?!!! J'entend le cloc de l'horloge, je compte pas les secondes. C'est toujours la nuit bientôt ils vont sortir des bars et se battre sinon se tirer dessus, le danger c'est un des attraits de la nuit qui fait boire. Je reste chez moi, il est plus question que j'aille m'encanailler. Je l'ai vu le night life et sa déchéance, je reste chez moi et termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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