lundi 31 août 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin j'ai entendu le caissier du supermarché me traiter d'imbécile. Je sais pas si c'est possible. J'ai un parfum de bouillon de poulet dans le nez. Au nord du goulag occidental les avions passent pour atterir à l'aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. Comme toujours je rêve de grand départ j'avais beaucoup aimé Trieste en Italie. Ici lentement la nuit arrive, je me suis parfumé.Je sais bien qu'il y a des gens qui ne m'aiment pas, je ne peux rien y faire. J'essais de faire de mon mieux "comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé" Pater Noster. Ce soir c'est l'angoisse, la douleur au plexus solaire c'est comme si je m'interdisait de vivre. Parfois je vie une sorte de martyr c'est pour ça que j'écris pour extérioriser tout ça. Je trouve pas le moyen d'exprimer mon étât... Ça va mieux quand je suis chez moi,dans le calme, j'ai payé mon loyer et les voisins sont silencieux c'est bien. Je me souviens y'a longtemps cette angoisse lourde pesante a vouloir mourrir. Souvenir aussi de certains copains d'une époque qui sont devenus hommes d'affaires d'autre journaliste. Dans le plus lourd de ma souffrance je me tenais au bout du bar et j'éclusais des bières une après l'autre mais ça marchait plus j'arrivais pas a endormir ma tête. Je crois que les publicités télévisées font leurs boulots, j'ai acheté du beurre quand ça fait des années que j'en ai pas mangé. Étrangement je pense à mon lecteur prof de design à la retraite... Ce matin j'ai reçu du courrier une lettre au nom de Madame Bernard Saulnier, une invitation au cinquantième anniversaire d'une ressource en santé mentale. Madame ça dis tout j'irai pas ils sont incapables d'écrire monsieur. C'est mon intimité tout ça je vous permet d'y entrer... Je salut aussi mon lecteur prof d'histoire de l'art au conservatoire, j'espère qu'il va bien. Ça c'est calmé j'ai moins mal je fait pas de menaces. La seule façon de grandir c'est d'accepter pourtant j'ai toujours dis que j'aimais pas la psychologie bon marché. Maintenant le soleil est couché, la circulation automobile est fluide. Je vous ai déjà écris que dans le goulag occidental l'espérance de vie est diminué à cause de la circulation des camions. Les poumons, les poumons heureusement j'ai arrêté de fumer. Vous saviez tout ça je crois, saviez!!! Quelle mauvaise façon de conjuguer. Voilà j'y suis c'est la dernière ligne, j'espère que vous appréciez mes confidences, si vous trouvez ça imbécile tant pis!!! Merci quand même d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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