lundi 13 juillet 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On est lundi, je suis debout dans la nuit. J'ai la bouche sèche, le climatiseur viens de redémarrer.Le goulag occidental est tranquille.J'ai souvenir de m"être cassé une jointure en voulant frapper mon frère, il s'est tassé j'ai frappé le mur, quel idiot j'étais.Parfois j'ai plus rien à dire,il est là le défi composé a partir de rien.Je pense aux amis qui ne sont plus de ce monde, en vieillissant la mort approche on en est plus conscient c'est pour ça que je trouve important d'écrire, de laisser une trace pas une trace de brake dans le fond de mon pantalon mais une trace "littéraire".J'ai de la peine,j'aurai pas réussis a écrire un livre de mon vivant pourtant j'étais entouré de gars qui ont étudié aux arts graphiques. Ils ont tous pris une autre direction que l'imprimerie. Je pense à ce séjour à Wintapi le chalet que le "Boss" avait loué on a eu du plaisir c'était au même moment que ma fracture. La nuit comme ça j'essaye de rédiger,j'ai pas la magnifique écriture du Docteur Ferron, je me souviens dans mon enfance pendant les vacances du père être passé à Louiseville, je crois que c'est là qu'il y avait une grosse vache qui ris." Tant qui me resteras kèk chose dans le frigidaire, je prendrai le métro, je fermerai ma gueule, pis je laisserai faire"-Georges Langford. C'est ça aussi l'exil du Lac Saint-Jean ça m'a pris longtemps a arriver.Je me rappelle de Notre Dame du Cap, du Cap de la Madeleine,de Sainte-Anne-de-Beaupré,  de beaux sanctuaires un peu plus loin le monastère au Lac Bouchette et l'autre à Mistassini ces voyages là c'étais de vrai pélérinage avant la lettre. Le long chemin qui coupais la forêt en deux avec quelques cabanes des rivières et des lacs de chaque côté,on rêvait d'y pêcher de la truite.Les visites du village fantôme de Val Jalbert et du zoo de Saint-Félicien sans oublier de déguster le fameux fromage Perron. Ça c'étais une vacance mémorable de mon enfance, la baignade à Pointe-Bleue, l'eau froide du lac. Quand on passait à travers le bois j'aimais bien arriver dans les trépidantes villes du chemin du Roy.Je trouvais la noce longue, la circulation,  à Dolbeau quand on voyait des voitures qui se suivaient c'est parce qu'il y avait une noce. J'aimais aussi lire les panneaux publicitaires. J'arrivais en ville avec tout ce qu'elle a de beau et de mauvais. C'était une partie de mon enfance passé sur le siège arrière d'une voiture familiale, étonné ébahis, anxieux ne sachant pas ce qui m'attendais dans le goulag occidental. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusque là!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard

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