samedi 7 mars 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j'ai mal à la gorge et ma peur est omniprésente. Je pense à tout ces objets que des inconnus ont déplacés chez moi remarquez je n'en ai pas la certitude absolue, les voisins me le diraient si quelqu'un entrait chez moi. N'empêche un détecteur de fumée disparus, des vis aussi, un bocal d'advil ou on a rajouté et enlevé de la ouate. Je soupçonne un complot de la compagnie pharmaceutique, du lobby des médicaments, c'est ça la maladie. J'ai connus quelqu'un qui avait les mêmes symptomes pourtant je suis en rétablissement. Aussitôt que j'écris là dessus j'ai des déjà vu, de la la difficulté a expliquer clairement ce que je vie.Ici c'est la nuit dehors dans le goulag occidental y'a de la circulation. J'essais de réfléchir au prochain objet qu'ils vont voler ou déplacer rien qui a de la valeur juste une petite chose pour que ça me turlupine dans le ciboulot. Ce matin y'a que ma voix intérieur qui parle. Jeudi elle me traitait de guidoune, me dénigrait, je crois que c'est l'anxiété avant le départ en voyage dans une semaine. Dans mon rétablissement y'a souvent la part des devoirs plus que des droits qu'on fait valoirs. Je sais pas trop quel droit on bafoue chez moi par contre j'essais de respecter mes devoirs, mes obligations.J'ai aucune preuve de tout ce que je raconte c'est de la folie, de la maudite maladie. Cette nuit j'ai très mal dormis comment voulez vous dormir quand vous vous sentez envahis. C'est inconscient mais ça nourris l'angoisse quand même je me sent chez moi. J'ai pas d'autre endroit ou habiter. Je me cache pas. Vous allez me dire voilà un bel exemple de maladie mentale.Merci pour tout je m'en passerais. Mon corps parle, gargouille c'est lui qui dans ses gargouillement m'a amené à l'abstinence. C'est samedi, la semaine de relâche s'achêve, la semaine prochaine j'attend des nouvelles pour le voyage.J'ai déjà été claustrophobe.Les bruits de l'extérieur de l'appartement m'angoissait quand j'aménageais et que je trouvais une douille de vingt deux c'étais la peur. Je crois avoir raconté ça ailleurs dans mes écrits. Je pense aux lecteurs de P-A-T qui m'a piqué mon livre répertoire de subvention de toute façon je crois qu'il est plus à date. Ce soir j'ai des ennemis partout, j'ai des batons dans les roues. Lentement la nuit se termine, les autobus reprennent du service. Une dernière, une toute petite et dernière ligne de mots, en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochainej'espère!!!
 

Bernard

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