Bonsoir! Bonjour! Je regarde pas la partie de
hockey. Montréal va perdre.Je suis seul chez moi. L'intervenant au local
communautaire me fatigue, il me niaise en anglais mais je crois que c'est le
prix a payer pour un peu de tranquillité dans le goulag occidental. Ce soir il
neige, j'arrive pas a écrire. Je pense aux bêtises que j'entend de la bouche de
l'intervenant. J'ai la tête vide, en regardant les statistiques j'ai vu que mes
pages étaient consulté en Allemagne. Le vingt huit janvier ce seras la journée
on cause pour la cause, la journée santé mentale. J'ai longtemps été battus et
abattus par la maladie mentale. Je suis assis devant mon clavier et mon écran,
je cherche quoi vous écrire... J'ai un peu de peine demain j'ai pas a sortir,
les longues journées de travail pour moi ça n'existe plus. Je vous écris c'est
le travail que j'ai décidé de faire. Je pense aux camelots du magazine
l'Itinéraire qui rechutent et tombent dans l'addiction. Il neige toujours, j'ai
la tête pleine de niaiseries faut que ce soit comme ça je suis pas parfait.
C'est comme si j'avais plus accès à mon sentis. J'aimerais beaucoup écrire de la
poésie, écrire comment mon monde tire vers la fin, comment ce goulag occidental
fabrique une fausse liberté mais là je vous ment je suis pas condamné je voyage.
Je relis ce que je vous écris, la folie voilà ce que c'est. Je me fait vieux.
Dehors on entend les camions et les charrues. L'ami viens de me téléphoner on a
discuté, parlé de la partie de hockey, l'ami c'est un anxieux comme moi, on
essais de rigoler. "Je voudrais te dire que je t'attend"- Michel Jonasz. I am
waiting for you Kate, just if you read this in Toronto. Voilà! Je commence mon
blog en délirant sur l'intervenant anglophone, et j'essais de communiquer avec
une amie de Toronto."May I have a little talk with you". Ça a pas beaucoup
d'allure ce que j'écris ce soir, ça fait très canadian. Quand j'ai pas de
douleur je suis muet. J'aurai tout essayer pour m'inspiré mais je me mutilerai
pas, je ne me saignerai pas. J'ai qu'a respirer. Vous me lisez comme ça je suis
face au vide dans une perte d'équilibre et je chute, je chute dans l'espace
linguistique. J'essais que ce soit automatique avant d'arriver au sol enneigé du
goulag occidental. Je me mord la langue, la langue que je veux française,
française brûlée par le froid de l'hiver, brûlée par la glace tenue sur la plaie
du bilinguisme. Je filtre dans la matière grise c'est encore une histoire de
synapses et de neurones heureusement je m'éloigne de la psychose. J'avais raison
Montréal a perdus, rien pour déménager dans les maisons à un million de dollars
de Vancouver.Il neige toujours. J'arrête ce rien ici en me demandant de quoi je
causais comme toujours c'est décousu et je vous aime d'avoir la patience de lire
jusqu'ici. Je vous en remercis!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
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