mercredi 5 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis dans le vide. J'ai mal à la tête. Ai bien apprécié les photos de ma lectrice secrétaire retraitée de l'Outaouais. C'est la nuit tout est calme. Quand je me présente comme schizophrène paranoïaque j'ai peur, c'est le cas de le dire, qu'on me prenne pour un assassin. C'est toujours ce que les médias véhiculent. Moi je veux juste aider, aider celui qui souffre lui dire de ne pas hésiter a consulter. Je sais, je sais le stigmate et souvent l'univers de l'assisté... Comment écrire, cette semaine je songeais à mon parcours, aux valeurs que j'ai retrouvés après une longue dérive... Je pense à l'humilité j'ai beaucoup lu mais je savais pas ce que ce mot là voulait dire. "Moman, moman , moman, ton fils passe un mauvais moment" J-P Ferland. Aujourd'hui je suis sortie c'étais o.k. les gens étaient polis. Quoi vous raconter? La peur de la réforme de la santé et des services sociaux, la peur qu'on laisse la maladie mentale comme parent pauvre de cette réforme en anglais ils disent "Nothing for us without us" en tant que patient-partenaire je suis un peu la courrois de transmission entre les patients et la direction. Toutes ces années dans la maladie, ces ambulances ces attentes à l'urgence et grand sentiment de solitude avec l'âme qui fait mal. Je veux juste te dire a toi qui me lis peut être, à toi qui souffre ça finis par passer on se rétablis. Ma regretté tante Gisèle me l'avait écris "tout finis par passer". Cette semaine j'ai rencontré un T.S. enthousiaste qui disait que dans les soins y'avait plus de hiérachie c'est un idéaliste. Ça va toujours prendre un capitaine pour mener la barque. Y'a longtemps déjà je pleurais toutes les larmes de mon corps. Ma vie défilait dans ma tête et c'étais triste. Je crois pas avoir choisis d'être alcoolique, toxicomane ou malade mental. Heureusement je me rétablis dans le goulag occidental l'endroit ou y'a le plus de dortoir pour les itinérants... Je cherche comment terminer ce blog, comment vous dire que ma vie va mieux que je suis presque heureux. J'ai une pensée pour le camarade Stéphane un français qui veux s'établir au Québec, viens t'en mon Stéphane on a besoin d'aide pour garder la langue française. Je reviens avec la voix qui viens de m'inspirer tout ce que vous lisez là. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire