lundi 15 septembre 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois. Je suis debout très tôt dans le goulag occidental. Je fait des cauchemars voilà pourquoi je préfère rester éveillé. Je me rappelle mon père qui nous racontait les siens à l'heure du souper, ça semblait pas si épeurant. J'ai aucune idée de ce sur quoi je vais vous écrire. J'ai des mouches à fruits chez moi,me suis gratté le dos.Souvenirs de l'usine ou j'ai passé plusieurs soirées. Je commençais à quatre heure pour finir à minuit, ménage des bureaux, de la cafétéria des toilettes et ensuite la pelle pour ramasser les chips de métal. J'emplissais des boîtes de thé qui étaient vendus à un récupérateur. C'est loin tout ça on dis que les bums sont incapable de garder une job c'étais mon cas. Hier avant la réunion l'éducatrice m'a envoyé la main.Cette nuit comme toujours le goulag dort. Je cherche quelque chose d'inédit. Je veux pas encore vous raconter mes nuits a bambôcher dehors.C'est toujours étonnant de voir qu'on retiens pas grand chose d'une vie, les coups de poings à la brasserie et l'automne on oublie. J'espère qu'ils vont venir à bout de l'État Islamique,la terreur je la vie un peu, me demande comment je réagirais devant mes bourreaux. Dans quelques jours, vous devez commencer à le savoir, je pars pour Londres. J'ai hate. Hier matin je croyais avoir perdus ma carte débit, je l'ai retrouvé elle étais dans un autre compartiment de mon porte feuille. J'en ai perdus je suis pas très drôle. J'y arrive pas je suis sans inspiration. Hier après-midi un peigne avait changé de place dans la salle de bain. Je suis toujours convaincu que ce sont les agents, je suis tellement important, voilà pour l'humilité dont j'ai besoin c'est juste ordinaire ce que je vie. Je suis rien qu'un gars bein ordinaire comme dis la chanson de Charlebois. Me suis fait un café, quand le clown est triste ça me fait pleurer, c'est une chanson de je sais pas qui. C'est ce que je suis un clown virtuel. Je beurre l'écran comme l'auguste se bariole le visage avec son maquillage. Viens de déjeûner, toasts avec confiture, c'est vraiment insignifiant ce que je vous écris. Je plonge dans mes entrailles essais d'y sentir quelque chose qui signifierais quelque chose pour vous. Je pense à ma lectrice puéricultrice de l'Outaouais. Je crois que bébé Blanche s'en viens, tout ce que je peux vous dire c'est que c'est calme en moi. Je respire fort avec un minimum d'angoisse.Tout ces blogs ce sont des bouteilles à la mer, la nuit dans mon studio je me sent comme Robinson sur son île déserte. J'attend Vendredi. Voilà c'est tout pour aujourd'hui. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Bernard

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