Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois. Je suis
debout très tôt dans le goulag occidental. Je fait des cauchemars voilà pourquoi
je préfère rester éveillé. Je me rappelle mon père qui nous racontait les siens
à l'heure du souper, ça semblait pas si épeurant. J'ai aucune idée de ce sur
quoi je vais vous écrire. J'ai des mouches à fruits chez moi,me suis gratté le
dos.Souvenirs de l'usine ou j'ai passé plusieurs soirées. Je commençais à quatre
heure pour finir à minuit, ménage des bureaux, de la cafétéria des toilettes et
ensuite la pelle pour ramasser les chips de métal. J'emplissais des boîtes de
thé qui étaient vendus à un récupérateur. C'est loin tout ça on dis que les bums
sont incapable de garder une job c'étais mon cas. Hier avant la réunion
l'éducatrice m'a envoyé la main.Cette nuit comme toujours le goulag dort. Je
cherche quelque chose d'inédit. Je veux pas encore vous raconter mes nuits a
bambôcher dehors.C'est toujours étonnant de voir qu'on retiens pas grand chose
d'une vie, les coups de poings à la brasserie et l'automne on oublie. J'espère
qu'ils vont venir à bout de l'État Islamique,la terreur je la vie un peu, me
demande comment je réagirais devant mes bourreaux. Dans quelques jours, vous
devez commencer à le savoir, je pars pour Londres. J'ai hate. Hier matin je
croyais avoir perdus ma carte débit, je l'ai retrouvé elle étais dans un autre
compartiment de mon porte feuille. J'en ai perdus je suis pas très drôle. J'y
arrive pas je suis sans inspiration. Hier après-midi un peigne avait changé de
place dans la salle de bain. Je suis toujours convaincu que ce sont les agents,
je suis tellement important, voilà pour l'humilité dont j'ai besoin c'est juste
ordinaire ce que je vie. Je suis rien qu'un gars bein ordinaire comme dis la
chanson de Charlebois. Me suis fait un café, quand le clown est triste ça me
fait pleurer, c'est une chanson de je sais pas qui. C'est ce que je suis un
clown virtuel. Je beurre l'écran comme l'auguste se bariole le visage avec son
maquillage. Viens de déjeûner, toasts avec confiture, c'est vraiment
insignifiant ce que je vous écris. Je plonge dans mes entrailles essais d'y
sentir quelque chose qui signifierais quelque chose pour vous. Je pense à ma
lectrice puéricultrice de l'Outaouais. Je crois que bébé Blanche s'en viens,
tout ce que je peux vous dire c'est que c'est calme en moi. Je respire fort avec
un minimum d'angoisse.Tout ces blogs ce sont des bouteilles à la mer, la nuit
dans mon studio je me sent comme Robinson sur son île déserte. J'attend
Vendredi. Voilà c'est tout pour aujourd'hui. Je vous remercis d'avoir lu
jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
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