vendredi 29 août 2014

Au présent


 Bonjour! Bonsoir! Comme souvent j'ai envie d'abandonner l'écriture. Je suis un gros beigne faut croire. Je m'écoute dans le vide de l'après midi. C'est ensoleillé il fait très beau et les ouvriers de la voirie ont finis tôt ça leurs fait une longue fin de semaine. J'ai rien d'essentiel et d'urgent a écrire. Les pleurs et les larmes se sont éloignées. Y'a cette difficultée de désoeuvré, l'ennuis. Je pense au retour en classe pour plusieur, à l'odeur de livre neuf, de papeterie. J'entend les petits garçons qui pleurent parce qu'ils ne veulent pas laisser leur maman. Je pense aux plus vieux qui changent d'écoles et qui sont prêt a tout pour se faire de nouveaux amis. Plusieurs vont faire des bêtises j'espère qu'on va les aider, qu'on ne les expulseras pas immédiatements. Moi j'avais pas de plaisirs à l'école le seul endroit qui me plaisait c'étais la bibliothèque, le silence, les livres, la lecture j'explorais d'autre mondes. Je rentrais chez moi en pleurs après m'être fait jeter dehors du collège. J'avais même pas argumenté avec le directeur, il en valait pas la peine c'était un gros morron incapable d'aider prompt a se débarasser. Je parlais avec un psychologue qui me disait que l'école c'étais pas fait pour tout le monde, que l'apprentissage est différent pour certains. J'ai aucun diplôme, je suis à lâge de la retraite et j'ai mangé beaucoup de merde à la petite cuillère, non! Non! Non! À la pelle pourtant j'ai jamais mis les pieds dans une ferme. Vous trouvez que je m'apitoie surmon sort? Aussitôt qu'on avais une case d'asignée on l'échangeait pour être avec un copain. Le cadenas à numéro que la direction coupait parfois avec des cisailles. Je laisse l'école là, on a tous nos petites histoires. Dehors les voitures klaxonnent, les bus jaunes ramènent les enfants à la maison, avant le souper ils vont regarder la télévision. Cet après-midi ça sent bon je sais pas trop pourquoi... Je pense à mes deux puéricultrices préférées et leurs enfants y'en a une autre qui s'en viens, une petite fille. Ma lectrice de l'Outaouais va être heureuse grand-mère pour une troisième fois. Je me suis créé une classe pour moi seul, des stylos, des cahiers trois trous lignés que je remplis de mon écriture toute croche, de ma calligraphie déficiente. J'ai mal appris. Je suis un malapris. Je pense à la chanson le bon gars de Desjardins. J'essais d'être un bon gars même si lui aime pas ça. Je veux pas me retrouver a chanter Chambre à Louer de Plume. Les chambres à louer j'ai assez donné. Me suis préparé un café, si vous saviez le temps perdus, mais Proust n'avait pas fréquenté le cégep. Pour écrire faut y croire, parfois j'ai la foi parfois je l'ai pas. Terminus tout le monde descend de je sais pas qui. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Bernard

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