Bonjour! Bonsoir! On commence la semaine avec un
beau gros bazou stationné dans le goulag occidental. Une pensée pour notre
collectionneur de Deux-Montagnes.Cette semaine votre serviteur s'est fait couper
les cheveux une coupe entre le militaire et la gay. J'arrive pas a me décider en
tout cas j'ai les oreilles bien dégagées. Hier c'étais les feux d'artifices dans
le goulag comme à mon habitude je me suis couché avant qu'ils éclatent. "Si
j'avais un char ça changerais ma vie j'irais me promener su'l bord de la
gaspésie"-Le grand Stephen Faulkner. Le Québec est en émoi Eugénie Bouchard a
presque gagné Winbledon, reste a savoir si sa progression va continué hier
y'avait pas foule aux terrains de tennis du goulag. j'ai réglé la minuterie du
climatiseur.Il est trois heure dix sept c'est la nuit.Comme toujours j'ai le
propos éparpillé.Je sais pas! Je sais pas! Je sais pas! Tranquille dans le
goulag, je pense aux barrages policiers pour intercepter ceux qui boivent et
prennent le volant. Un char c'est la responsabilité qui vas avec le permis de
conduire. Un couche-tard parle seul sur le trottoir. Le last-call est donné on
rentre chez soi après avoir ramassé les restants comme disait l'autre. Je sais
pas si certain de mes lecteurs de la région montréalaise se souviennent du Lux
sur St-Laurent, un endroit ou on pouvait aller chiller après les heures. Un
endroit ou on pouvais terminer la nuit en regardant des revues en mangeant une
bouchée. C'étais sans alcool mais quelqu'un de débrouillard pouvait y apprendre
ou on en servait après les heures.Je pense au côté affectif de la consommation à
comment on trouve jamais ce qu'on cherche, une cendrillon ou un beer buddy.Passé
la nuit dans un "hole in the wall" comme dis l'ami recherchiste. C'est pas
tellement le sexe comme la présence a remplir cette immense solitude, ce vide
dans l'âme.La nuit tout les chats sont gris, j'étais pas gris j'étais saoul avec
aucun désir de rentrer chez moi. Je cherchais je sais pas quoi mais je cherchais
et j'ai jamais trouvé que le malheur et la douleur. Dehors des voix, chez moi
j'entend une douche.Quelqu'un essais de se refroidir, à l'intérieur c'est
torride. Tout à coup un vieux parfum, une odeur de l'ancien temps après l'école
au début des vacances on se préparait pour aller jouer dans le champ ou faire un
peu de mécanique en réparant une crevaison sur la bicyclette. La matriarche
voulait m'envoyer au garage chez Gendron mais moi j'y tenais pas. J'étais trop
peureux et trop gêné. Là je pense au plancher de ciment coulé en aidant
monsieur Raymond, si tôt finis si tôt retourné chez moi. J'avais pas compris que
je devais rester là pour travailler. Comme travail voilà ce que je vous donne
cette nuit. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine
j'espère!!!
Bernard
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