dimanche 6 juillet 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On commence la semaine avec un beau gros bazou stationné dans le goulag occidental. Une pensée pour notre collectionneur de Deux-Montagnes.Cette semaine votre serviteur s'est fait couper les cheveux une coupe entre le militaire et la gay. J'arrive pas a me décider en tout cas j'ai les oreilles bien dégagées. Hier c'étais les feux d'artifices dans le goulag comme  à mon habitude je me suis couché avant qu'ils éclatent. "Si j'avais un char ça changerais ma vie j'irais me promener su'l bord de la gaspésie"-Le grand Stephen Faulkner. Le Québec est en émoi Eugénie Bouchard a presque gagné Winbledon, reste a savoir si sa progression va continué hier y'avait pas foule aux terrains de tennis du goulag. j'ai réglé la minuterie du climatiseur.Il est trois heure dix sept c'est la nuit.Comme toujours j'ai le propos éparpillé.Je sais pas! Je sais pas! Je sais pas! Tranquille dans le goulag, je pense aux barrages policiers pour intercepter ceux qui boivent et prennent le volant. Un char c'est la responsabilité qui vas avec le permis de conduire. Un couche-tard parle seul sur le trottoir. Le last-call est donné on rentre chez soi après avoir ramassé les restants comme disait l'autre. Je sais pas si certain de mes lecteurs de la région montréalaise se souviennent du Lux sur St-Laurent, un endroit ou on pouvait aller chiller après les heures. Un endroit ou on pouvais terminer la nuit en regardant des revues en mangeant une bouchée. C'étais sans alcool mais quelqu'un de débrouillard pouvait y apprendre ou on en servait après les heures.Je pense au côté affectif de la consommation à comment on trouve jamais ce qu'on cherche, une cendrillon ou un beer buddy.Passé la nuit dans un "hole in the wall" comme dis l'ami recherchiste. C'est pas tellement le sexe comme la présence a remplir cette immense solitude, ce vide dans l'âme.La nuit tout les chats sont gris, j'étais pas gris j'étais saoul avec aucun désir de rentrer chez moi. Je cherchais je sais pas quoi mais je cherchais et j'ai jamais trouvé que le malheur et la douleur. Dehors des voix, chez moi j'entend une douche.Quelqu'un essais de se refroidir, à l'intérieur c'est torride. Tout à coup un vieux parfum, une odeur de l'ancien temps après l'école au début des vacances on se préparait pour aller jouer dans le champ ou faire un peu de mécanique en réparant une crevaison sur la bicyclette. La matriarche voulait m'envoyer au garage chez Gendron mais moi j'y tenais pas. J'étais trop peureux et trop gêné. Là je pense au plancher de ciment  coulé en aidant monsieur Raymond, si tôt finis si tôt retourné chez moi. J'avais pas compris que je devais rester là pour travailler. Comme travail voilà ce que je vous donne cette nuit. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Bernard

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