mercredi 14 mai 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C'est aujourd'hui que je quitte le goulag pour quelques temps. J'ai hate d'être assis dans l'avion. J'expérimente quelques petites choses point de vue images. Vous voyez ici ma valise pleine. Le voisin est en crise je suis pas fâché de le laisser là pour deux semaines. Je crois qu'il pleut ce matin. Hier je regardais les nouvelles de France 2 et je me disait demain je vais être là. Pas dans les nouvelles!!! Mais bien à Paris, France.Je suis debout très tôt ce matin, comme souvent, je veux être certain de ne rien oublier.Tout à l'heure je vais prendre une douche et me raser. C'est étrange je me sent calme et fébrile en même temps ça se passe dans ma tête. Faut pas oublier que je m'en vais en vacances c'est pas business as usual. Je vais quand même essayer d'écrire. J'ai un peu peur que mon billet électronique ne fonctionne pas j'en ai deux copies papier et une sur le cloud. New-York a battu Pittsburgh au hockey, on ne l'attendais pas.Le voisin se promène sur la passerelle. Je pense à la chanson tiré de Moulin Rouge, les escaliers de la butte, vous allez me dire que je suis romantique mais pourquoi pas? Ma petite mandigotte... Non! Non! J'irai pas au café des Deux Magots, Jean-Paul et Simone ont quitté y'a longtemps. Je vous écris ça lentement.On viens de faire le last-call à la brasserie y'a deux ou trois collants qui veulent pas partir. Ils sirotent lentement leurs bières hypnotisés pas les machines à poker. Ça va dormir sur la job ce matin sans parler du parfum de fond de tonne.  Ai fait quelques test photos avec ma tablette électronique ça fonctionne pas. Je crois que je vais être plus présent sur facebook.La nuit passe lentement, la figure éclairée par l'ordi. Je me promet de belles marches dans Paris. Côté photos je crois pas renouvelé le genre Paris a été pris sous tout les angles. Je pense aux écouteurs que je vais amener dans l'avion. Je sais même pas si il faut payer pour regarder la télé ou écouter de la musique, je crois pas. Je vais encore me promener en chaussettes trouées devant les douaniers et je parle pas de l'ôdeur. En France je crois que c'est in vino veritas, comme je bois pas c'est tout comme si j'étais condamné a mentir. Dehors dans la nuit du goulag ça gueule, ils sont dehors saoul et cherchent un endroit pour s'étendre et cuver. Bon! C'est pas tout ça! Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Bernard

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