samedi 4 janvier 2014

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'ai de la difficultée a dormir, la bouche sèche je mange des menthes. C'est la nuit dans le goulag occidental, toujours étonné d'écrire sur le non évènement. Il se passe rien dans le goulag ou si peu. Les pompiers passent.Je vous ai pas parlé de la jolie chaîne ornée d'une croix que ma lectrice retraitée m'a donnée en cadeau.Elle viens directement de Rome, la chaîne pas la lectrice! Il fait très froid à cette température y'a personne qui traîne dehors. Le blogueur Martin Schmout me paralyse, il se passe beaucoup de chose dans sa vie. Moi j'écoute mon âme et j'arrive pas au silence je suis pas très zen dans mon exil.Je cherche toujours comment vous parlez de ma quête intérieure, écrire ça me calme un peu... L'électricité me tiens au chaud y'a quelques années dans le goulag on chauffait à l'huile livré dans un réservoir souvent un quarante cinq gallons, l'huile coûtait et coûte encore chère. Je suis pas de ceux à tenir le chauffage bas et a porter une petite laine. Je vous écris ceci presque nu et je m'en porte pas plus mal. Le nouvel assisté social en bobette devant son écran. Je devrais porter une tenue descente pour vous écrire, un tuxedo? Mon âme me dis que c'est pas très grave et que la compagnie de tuxedo fait pas la livraison. Ça circule sur les passerelles de la cage à poules probablement quelqu'un qui cherche de la chaleur même bien gelé. Je pense au cousin Martin qui correspondait avec sa grand-mère, le démon de l'écriture ça commence tôt. Moi j'écrivais à mon père et en classe de français on ne faisait que ça. C'est loin tout ça bien avant la dérive et l'exil du temps ou mon âme souffrait d'une immense peur, d'une immense solitude. Je sais j'écris comme un cochon en supposant que cette bête ait une âme, j'en doûte mon jambon serait pas si bon et j'engraisse pas avec les mots. Vous voyez je suis incapable de faire une métaphore qui a du sens. C'est toujours la nuit dans le goulag. Je pense aux pauvres diables qui gèlent dehors, aux irréductibles à ceux qui veulent rien savoir des refuges. Il est trois heure douze c'est le last-call dans les bars, ils vont se chercher un after-hour, une arrière salle où pour dix dollars tu a droit à un alcool fort dans une tasse de café. Quand tu a pas d'endroit pour dormir tout ça est mieux que d'attendre le jour dehors. C'est étrange quand je pense à la poésie ce sont les mots de Nelligan où de Francoeur qui me viennent à ce qui me reste d'esprit. J'espère que vous allez me pardonner cette mauvaise prose. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Coldy Berny

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