Bonsoir! Bonjour! J'ai de la difficultée a dormir,
la bouche sèche je mange des menthes. C'est la nuit dans le goulag occidental,
toujours étonné d'écrire sur le non évènement. Il se passe rien dans le goulag
ou si peu. Les pompiers passent.Je vous ai pas parlé de la jolie chaîne ornée
d'une croix que ma lectrice retraitée m'a donnée en cadeau.Elle viens
directement de Rome, la chaîne pas la lectrice! Il fait très froid à cette
température y'a personne qui traîne dehors. Le blogueur Martin Schmout me
paralyse, il se passe beaucoup de chose dans sa vie. Moi j'écoute mon âme et
j'arrive pas au silence je suis pas très zen dans mon exil.Je cherche toujours
comment vous parlez de ma quête intérieure, écrire ça me calme un peu...
L'électricité me tiens au chaud y'a quelques années dans le goulag on chauffait
à l'huile livré dans un réservoir souvent un quarante cinq gallons, l'huile
coûtait et coûte encore chère. Je suis pas de ceux à tenir le chauffage bas et a
porter une petite laine. Je vous écris ceci presque nu et je m'en porte pas plus
mal. Le nouvel assisté social en bobette devant son écran. Je devrais porter une
tenue descente pour vous écrire, un tuxedo? Mon âme me dis que c'est pas très
grave et que la compagnie de tuxedo fait pas la livraison. Ça circule sur les
passerelles de la cage à poules probablement quelqu'un qui cherche de la chaleur
même bien gelé. Je pense au cousin Martin qui correspondait avec sa grand-mère,
le démon de l'écriture ça commence tôt. Moi j'écrivais à mon père et en classe
de français on ne faisait que ça. C'est loin tout ça bien avant la dérive et
l'exil du temps ou mon âme souffrait d'une immense peur, d'une immense solitude.
Je sais j'écris comme un cochon en supposant que cette bête ait une âme, j'en
doûte mon jambon serait pas si bon et j'engraisse pas avec les mots. Vous voyez
je suis incapable de faire une métaphore qui a du sens. C'est toujours la nuit
dans le goulag. Je pense aux pauvres diables qui gèlent dehors, aux
irréductibles à ceux qui veulent rien savoir des refuges. Il est trois heure
douze c'est le last-call dans les bars, ils vont se chercher un after-hour, une
arrière salle où pour dix dollars tu a droit à un alcool fort dans une tasse de
café. Quand tu a pas d'endroit pour dormir tout ça est mieux que d'attendre le
jour dehors. C'est étrange quand je pense à la poésie ce sont les mots de
Nelligan où de Francoeur qui me viennent à ce qui me reste d'esprit. J'espère
que vous allez me pardonner cette mauvaise prose. Je vous remercie d'avoir lu
jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Coldy Berny
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