mercredi 9 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Comme vous le savez je suis sortis du goulag pour quelques temps. Ça fait du bien parler notre beau français de l'est de Montréal après avoir pratiqué pendant trois jours la langue de Shakespeare. C'est grand soleil au goulag y'a de la couleur dans les arbres dispersés dans l'asphalte et le béton. Et oui c'est le retour au quotidien dans mon chez moi bordélique. Les voyages forment la jeunesse y parait, je sais pas ce qu'ils font avec les vieux comme moi. Demain après midi si y'en a qui veulent en savoir plus sur la schizophrénie je fait le livre humain à l'institut universitaire à l'est du goulag. Vous pourrez m'emprunter pour vingt minutes. Le jour c'est les camions qui passent et ... Justement je sais pas ce qui viens après, mon âme est fatigué de la langue étrangère. Je sais bien que je parle pas le français de France mais j'y travaille à ce français, mélangé pas toute le français c'est la langue et je suis pas gay et encore on va me dire que je suis homophobe. Ma langue j'aime aussi la mettre dans la bouche de jolies jeunes femmes c'est ce qu'on appelle un french kiss les français disent rouler une pelle mais au goulag il est encore trop tôt pour la pelle. Cet après-midi je suis aussi seul que la nuit je regarde la circulation automobile, le ciel est d'un magnifique bleu à guérir d'une psychose, mais non le ciel guéris rien mais ça rend la misère plus supportable, les derniers jours ou on peux s'étendre sur un banc de parc avant que les agents du goulag collent une contravention. Frais et sec c'est réjouïssant. Je pense aux concours littéraire de l'automne, de la rentrée. J'y participe pas je suis pas assez disciplinée de toute façon je gagnerais pas y'a de beaucoup plus belles plumes que la mienne. Je devrais dire clavier mais vous comprenez. Je reviens à l'exil a être une espèce de Jean sans terre, quelques mètres carrés comme tout les exilés, on se contente de peux, l'horizon est près, le goulag c'est pas les grans espaces comme souvent c'est la misère des bas-fonds. Je prendrai pas plus de votre beau temps aujourd'hui. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Fally Berny

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire