mercredi 4 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Me voilà du centre de la semaine dans le goulag. Je sais je suis pas aussi distrayant qu'un gratteux mais vous envoyez moins d'argent à la poubelle, Le goulag est tranquille tout se passe dans la machine sur facebook. Dans mes actualités y'avait la photo d'un phallus, c'étais dégueulasse, je l'ai masqué.Ce matin j'ai pas l'âme à la pornographie Y'a un parfum de lait de chèvre n'empêche j'ai peur de ceux qui m'ont envoyé la photo du pénis. Je crois qu'elle a été signalé à l'administration de Facebook. Maintenant tout ce que j'entend c'est ma respiration comme si je courrais le marathon. Des niaiseries je vous écris des niaiseries de mon exil. J'ai pas d'interlocuteur juste mon âme qui délire sans même songer a faire une prière. Je dédie ça aux Dieux du goulag, une sorte d'immolation littéraire impuissante, qui n'arrive à rien. J'entend l'autobus lentement le jour s'en viens. Je pense aux lève-tôt qui sont souvent les gagne petit du goulag. J'ai souvenir d'avoir fait ça je partais travailler avec le premier métro vers cinq heure quelque c'était éprouvant."A working class hero is something to be" ça fait de jolies chansons mais en réalité c'est très difficile.Je deviens lentement grano, je mange des barres granola... Ce matin je suis pas au café mais chez moi. Je pense à mon lecteur Jeannot polyjenesaisquoi... C'est vrai c'est la rentrée même dans le goulag les jeunes immigrants vont s'asseoir sur les bancs de l'école... Dans ma tête c'est les Allman Brothers qui jouent un court moment "Midnight rambler". L'exil c'est une sorte de mort, on est pas dans la tête de qui on veux.Dans ma descente vers le goulag je me battais c'était insignifiant ou plutôt si ça signifiais ma peur. "Que sont mes amis devenus" je pense à ces personnes croisées pendant ma descente au goulag, aux collègues, et à tout ceux avec qui j'étais à mon apogée au Symposium de sculpture de Terrebonne après ce ne fut qu'une longue descente sans jamais arriver à assouvir ma soif. Je ne buvais que pour l'effet et engourdir le mal. J'ai erré un peu partout avec cette douleur mentale. Si y'a un prof de français qui me lis ce ne sont pas de très belles phrases mais elles sont à l'image de ma vie. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Sorry Berny

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