lundi 18 mars 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Comme toujours je donne dans l'inutile de l'exil, l'angoisse qui ne me laisse pas mettre le pied à terre, ça courre dans ma tête ça courre sans savoir ou je vais... J'essaye de laisser le goulag derrière moi en ayant la poésie d'un vieux train des camps. Je sais pas quoi vous raconter... Que mercredi il y a bal au goulag et que je collabore... Je pense aux vieux Falardeau qui résistait une bière et une cigarette à la main. Je les vois les vieux révolutionnaires alcooliques qui rongent leurs frein avec du mauvais vin... Le goulag urbain est trop grand pour la révolte chacun y tire sa pitance et vend ses renseignements pour cinq cennes. Les bagnards ont pas de consciences sociales, les malades oui... Comme disait l'autre faut se changer soi avant de vouloir changer les autres. Vous voyez je délire, pense à la correspondance du caporal Kègle... Pas loin d'une lectrice puéricultrice de l'outaouais y'a un ancien militaire, un bon gars qui parle pas beaucoup. Je pense que l'entrainement militaire ça marque. Je suis quand même certain que c'est un bon papa. Je suis certain que vous vous demandez de quoi je me suis exilé. Je me suis exilé de l'amour, l'amour à marde, je l'ai quitté maintenant je la retrouve plus, seul sans attache que l'asphalte et la neige du goulag... Je crois vous avoir jamais parlé de la peur, de faire les choses même si j'ai peur, de continuer ce blog qui s'adresse à vous même si j'ai peur d'être mal reçu, peur des étrangers qui me liront me jugeront et essaieront de me faire taire parce  que... Ce soir je bois du décaféïné et suis assis sur une chaise cassée, je vais me ramasser sur le cul. J'écoute la musique pense aux balais du batteur à son rythme que j'ai pas... Je sais on s'en crisse des arts de la littérature, de la culture surtout ne brusquez personne... Avec ce que j'écris je vais me faire sodomiser et on va me dire tu l'a bien cherché. Je reviens toujours au Marquis DeSade on ne peux écrire plus. Y'a rien de beau là dedans, je le cherche le beau, dans le goulag c'est laid c'est rare que l'exil est dans de beaux endroits, oui c'est laid dans mon âme j'ai péché par excès de prudence, m'être vraiment lancé vers la mort ma vie serait finie et ce serait tant mieux. Je balance toujours entre les pensées mortifères et la joie de vivre. Là je pense aux agents de sa majesté qui ne sonnent pas avant d'entrer et de faire un mini déplacement des choses, ceux qui veulent savoir c'est ça la schizophrénie, les répits sont rares. Je pense au Docteur Ferron à son esquire, à son quand à soi... Moi j'ai pas de réserve je pense au vieux juïf qui m'avait engagé pour travailler dans les vapeurs de peinture de plastique...  C'est le passé au présent je vous écris à vous tous en écoutant un téléroman... Pour la neige je crois qu'on s'en serait passé  c'est ça la nouvelle France, pour ceux qui jardinent je crois que vous allez partir vos plans de tomates, dans le goulag on profite du moindre bout de terre. C'est rare je viens d'entendre La quête de Jacques Brel chanté par les comédiens de l'auberge du chien noir c'étais très touchant. Je vous l'ai pas dis  je suis écoeuré d'avoir peur. Je sais pas pourquoi on m'en veux maintenant je me mêle de mes affaires c'est surement les agents du goulag qui m'en veulent pour mon ancienne vie... Paranoïa, anxiété, angoisse voilà à quoi je suis confronté. Ouais!!! Ce que je vous écris ici c'est pas de la tivi c'est au moins aussi vrai que leurs télé-réalité. Je vous laisse là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Paranoyé Berny

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