mardi 19 juin 2012

Here is something for you and me


Bonsoir! Bonjour! Je viens d'écouter Francoeur aux Franc-Tireurs, je suis pas d'accord avec lui mais on est pas tous abrutis parce qu'on a un PC. Je les ai lu les poèmes de Francoeur, de Vanier aussi de Jean Basile, de Miron, de Godin. Je peux pas vous les réciter par coeur sauf ceux de Lucien, qu'il me pardonne d'utiliser son prénom. Je pense à Alain Grandbois à Saint-Denys Garneau à Rolland Giguère et a combien d'autre poètes qui m'ont ému. Moi je parle souvent comme un proctologue j'ai un problème avec le trou de cul. Je suis pas aussi fin que Paul-Marie Lapointe. La machine elle me sert à ça écrire et ça me sert à rien de dire que les singes sont capables de faire ce que je fait j'ai pas encore vu un singe écrire. Y'a quelques années j'écoutais les courageux animateurs de poètes vos papiers à Radio Centre-Ville j'aimais ça. La contre-culture Lucien elle est sur la machine ce soir, tu l'a dis en entrevue ça l'air fou un bonhomme de soixante cinq ans en Harley-Davidson. Y'a plus de contre culture motorisée elle est informatisée et on peux parfois si on est chanceux voir une réinvention du langage. Je pense à Claude Gauvreau... Je sais Je sais les grands poètes sont dans les livres pas sur l'écran. Je parlais avec ma douce de l'évènement Nous que j'ai regardé en partie y'avait de la poésie là dedans madame. Je m'essais parfois a écrire de la poésie c'est long et qu'est-ce qu'on peux écrire après Baudelaire Verlaine et Rimbaud. Ça fait de bien pâles poèmes que les miens, ils sont longs a venir quand même Lucien j'ai apprécié que tu nous mette aux parfums des salaires d'un band à Sept-Îles pour un soir, cinquante piastres ça paye même pas le motel on dors dans le truck. Je t'ai vu en show Lucien y'a longtemps avec Aut'Chose à la place des étoiles à la ronde. Y'a pas un de mes chums qui étais venus avec moi c'étais dans les années soixante dix et là je pense aux Jade et cristaux d'un poète mineur Sylvain Campeau que j'ai vu frencher son copain il y a longtemps sur une terrasse de la rue Saint-Denys. Josée Yvon disait qu'il fallait tout écrire et là je pense à José Acquelin à Sonia Coppens enfin le malade votre humble serviteur lis de la poésie en attendant de faire des vers. Je vole les vers de Francoeur pour terminer "le crâne qui gèle la tête qui craque c'est moé le freak de Montréal. J'ai mis des ailes à mes bretelles un stéréo dans mon cerveau j'ai l'univers dans ma cuillère" Merci Lucien! Et a vous tous merci d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère.


Poetry Berny

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