mardi 20 mars 2012

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Ce soir il fait doux, la fenêtre est ouverte et les passants laissent des effluves de mariüana. Il y a aussi un parfum de cuisine au beurre. Dans le parc ils sont cinq a s'amuser et a crier. Encore debout très tôt, hier j'ai connus une journée éprouvante. Je me sentais comme un traître à mon groupe parce que j'ai les faveurs de la direction. J'oublie que nous ne sommes pas dans une guerre coloniale. Je vais pas à la guerre tout les matins on m'a conseillé de relire les salauds de Camus mais ça existe pas. Je sais pas de quel livre il parlait. Aujourd'hui c'est la première journée du printemps, le printemps c'est toujours l'espoir et les semailles, la terre qui se réveille. Cette semaine j'enregistre à la radio pour l'instant je viens de finir mon café et je marche à la lune. Je pense a m'acheter le dernier prix France culture/Télérama on dis que c'est un nouveau langage, est-ce vrai? Pour l'édification des peuples sachez que ce matin j'ai mangé un yogourt. N'Importe quoi! Vraiment n'importe quoi! Je me donne une demie-heure pour terminer. Je sonde mon coeur il n'est pas gelé pourtant j'ai peur de l'affirmer ma vie se meurt dans la coulée. Si il y a un salaud c'est celui là Thanatos, Thanatos qui étouffe, qui arrête le coeur mais ce n'est que de l'angoisse cette douleur à la poitrine et le petit vieux que je suis a peur de mourrir d'un malaise cardiaque Pour le nouveau langage je vais le trouver dans la performance d'Arno Calleja, je vais le commander. Mais c'est pas tout ça la littérature, y'a tout... mais quoi? Tout est de la littérature même geler des pieds sur la moquette au petit matin. Franchement c'est pas le matin il fait toujours noir et La France est prise avec la terreur. Je sais que les français n'aiment pas qu'on parle de leurs pays de l'extérieur mais ils ont toutes mes sympathies. Quoi rajouter la mort se promène et tue des enfants comme la salope qu'elle est... Y'a des monstres qui ne veulent pas du bonheur de la vie, le bonheur des enfants qu'on a tous été et on se rappelle ces enfances heureuses ou tout ce qui nous dérangeait c'étais le type qui lisait dans sa voiture à la sortie de l'école mais il ne restait pas là très longtemps, on s'en occupait... Même en enfance le jour de la paie on savait que c'étais le jeudi et là tout à coup je réalise que ça me manque cette paye hebdomadaire, cette paye d'ouvrier journalier que j'étais. Je peux pas vous laisser là dessus, j'ouvre la radio, il parle des paradis fiscaux. J'ai jamais eu assez d'argent pour avoir recours à ça. Je suis toujours un journalier pauvre. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Dayly Berny

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire