mercredi 1 février 2012

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Votre insomniaque "préféré" va essayer de vous pondre un texte cette nuit. C'est la fête des bienheureux. Je les vois déjà dans les bars, deux heure cinquante et ils se saoulent avant la fermeture. Mon mode de vie me permet pas d'écrire de pareil propos y'a pas longtemps c'est moi qui étais là. Des fois la fin du mois dure trente jours on est cassé le deux. On paye le shylock, le dépanneur et puis fuck ça sert à rien on s'en va se geler le bocal. J'entend le last call on a commandé deux grosses bière, le disc-jockey a mis un slow... Va falloir se trouver un endroit ou cuver, on a pas de chez soi on doit trop de loyer c'est la chute dans l'enfer de la rue. Je suis saoul a dormir on me permet pas de m'assoupir avant de me mettre à la porte. Pas d'argent pour l'hôtel ou le motel je vais me trouver une entrée d'édifice... Je suis pas asez saoul je pense toujours à mes problèmes... Je vais en suivre un et me trouver un after-hour, de l'alcool fort dans des tasses à dix dollars. Fait noir ça pue et on fume des substances illicites. Certains cherchent des roches sur la vieille moquette sale et usée... On a coupée la cocaïne mais c'est peut être des métamphétamines, du speed, du crack, du crystal meth tout ça pour dire que je sais pas ce que je consomme. Lentement je meurs... Je suis le tapis on s'essuis les bottines sur moi... Au départ on fréquentais la nuit pour trouver quelqu'un une âme soeur, l'amour mais maintenant y'a que la substance qui me runne... L'itinérance c'est de coucher dans le premier lit que la chance nous présente. C'est monotone la consommation tu consomme pour arrêter de penser, t'arrête de penser pour consommer, un cercle vicieux tu te mord la queue. La nuit est longue ici y'a pas internet et de toute façon qu'est ce que j'en ferais, vendre l'ordinateur... À la radio ils parlent de retraite à quoi bon je suis même pas certain de me rendre à demain. J'ai essayé de vous entraîner dans cet enfer de la dope et de l'alcoolisme. C'est un peu raide mais je marche, je marche dans la neige du centre-sud, vous en faites pas je suis chez moi... J'ai pas envie de redevenir chambreur, et ça aussi chambreur c'est toute une histoire, croiser les voisins dans les espaces communs et ne pas avoir de vie intime. La vie commune j'ai oublié ça on partage pas pour bien faire mais parce qu'on peux pas faire autrement. Disont que c'est pas la pension Velder, les plus vieux comprendront. Bon je crois que c'est terminé pour cette nuit! Merci d'avoir lu jusqu'ici! À la prochaine j'espère!

Nighty Berny

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